Bienvenue au Musée 14-18 : Musée Ligne Hindenburg!

La Première Guerre Mondiale autrement. Découvrez l'une des constructions les plus impressionnantes de la Grande Guerre dans le secteur d'Arras dans un nouveau musée d'histoire militaire.
Musée d'histoire Militaire 14-18 et patrimoine local

    L'histoire de La Grande Guerre dans le Nord-Pas-de-Calais (Hauts de France), au niveau du sud Artois et plus particulièrement la Ligne Hindenburg ("Siegfried Stellung", "Hindenburg Line" ou "Grande Tranchée") dans le secteur d'ARRAS (entre la route Arras - Cambrai au nord et Bullecourt au sud) seront des sujets largement traités par le Musée Ligne Hindenburg (Musée d'histoire Militaire 14-18 et patrimoine). Il sera aussi question des villages détruits et leurs habitants ainsi que des combattants de la Guerre 14-18 qu'ils soient célèbres ou non, tout comme aux prisonniers et les familles de tous ceux-ci. Au travers de nombreux objets, cartes, images ou documents, nous évoquerons les grandes actions militaires telles que la bataille d'Arras d'avril 1917, la bataille de la Scarpe Mai 1917, les 100 jours du Canada (bataille des 100 jours) Aout 1918, ou encore l'offensive du primptemps 1918 (bataille du kaiser - opération Michael), mais pas seulement! celles moins connues, à une toute autre échelle mais qui ont tout autant apporté leur lot d'horreur comme les combats de Fontaine Les Croisilles, la bataille de Bullecourt, bataille de Chérisy ou celle de Croisilles...

 

     Découvrez l'histoire de ce secteur près d'ARRAS, nos actions et nos projets afin que tout ceci ne retombe pas dans l'oubli...

 

     Localisation : Sud-Est d'Arras, vallées de la Sensée et du Cojeul dans le triangle Arras - Bapaume - Cambrai (Nord-Pas-de-Calais - Hauts de France).

Qu'est ce que la Ligne Hindenburg?

Bien plus qu'une simple tranchée de 14-18 : une des installations les plus complètes et redoutées de la Première Guerre Mondiale

     La Ligne Hindenburg, Hindenburg Line ou Siegfried Stellung est le nom donné aux installations de tranchées défensives créées par les Allemands du Pas-de-Calais à l'Aisne en passant par le département du Nord (Hauts de France) à partir de 1916 dans le but de pouvoir exécuter un mouvement de repli (opération Alberich de 1917)  afin de pouvoir mieux tenir le terrain conquis et économiser des hommes en réduisant leur longueur de front. La ligne tire son nom "SiegfriedStellung" (c'est aussi le cas de "Alberich" ou "Wotan"... nous le verrons) d'un opéra de Richard Wagner (1813-1883), "Siegfried" étant le troisième Opéra d'une quadrilogie "Der Ring des Nibelungen" (L'Anneau du Nibelung) inspiré de la mythologie nordique, joué pour la première fois en 1876.

 

     La Siegfried Stellung se dessine depuis Lens jusqu'à La Fère (au sud de Saint Quentin) et tire au maximum parti du terrain sur lequel elle est construite. Ce sont 70000 hommes qui seront utilisés pour la mise en place des installations en grande majorité les prisonniers de guerre (Russes, Belges...). Cette ligne, ou plutôt ces lignes, car on parle bien là d'un ensemble de réseau enchevêtrés les un aux autres (par exemple : Siegfriedstellung, wotanstellung...)  se composent principalement de deux tranchées parallèles parfaitement visibles des airs et tout à fait reconnaissables sur les diverses cartes d'état major de l'époque, par endroit bétonnées, dessinées en créneaux réguliers (ce qui limite les tirs en enfilade), ponctuées tous les 100 mètres de positions bétonnées de mitrailleuses (MEBU : Mannschaft EisenBeton Unterstände - Abris en béton armé) et de positions de tir plus légères. Devant et entre ces deux larges et profondes tranchées (anti-tank, chars qui apparaissent pour la première fois en Septembre 1916), on trouve littéralement des champs de fils de fer barbelés, ces réseaux de barbelés sont larges de plusieurs dizaines de mètres et sont extrêmement denses, si bien qu'ils étaient facilement visibles par avion et qu'on ne voyait quasiment pas au travers. Ils sont un piège mortel : mis en place en V avec des passages créés à divers endroits clés afin que l'assaillant soit canalisé sous le feu en tirs croisés des mitrailleuses et des mortiers, pas un mètre carré de terrain n'échappe aux tirreurs ainsi qu'à l'artillerie pouvant être située proche des lignes dans des blochhaus (bunkers) ou sur une ligne à plusieurs kilomètres du front. Certaines longueurs de tranchées étaient pourvues d'abris ou de tunnels profonds qui permettaient aux troupes de patienter sous un tir de barrage. L'approvisionnement, la communication multicanaux, les cartiers généraux, les flux logisitiques... tout est prévu. C'est un modèle de tranchées, réalisées à partir de toutes les leçons apprises depuis le début du conflit jusqu'en 1917. Une construction inédite de la Première Guerre Mondiale que nous nous efforcerons de vous faire découvrir dans le secteur d'Arras.

 

     Nous aborderons certes cette fameuse Ligne Hindenburg dans notre secteur du Nord-Pas de Calais en détail sur les années 1917, certes, durant la bataille d'Arras, oui, et également sur une période plus large que celle-ci qui concentre le gros des actions dans le secteur souvent mise de coté. Et encore, les combats de fin Aout-début septembre 1918, mais là aussi pas seulement : La Grande Guerre (1914-1918) en général ainsi que les grandes actions qui impacteront notre histoire locale, les fait d'armes locaux (bataille d'Arras, bataille de Chérisy, la tour de Wancourt, Bataille de Croisilles, bataille de Bullecourt, ou de Fontaine les Croisilles...), les actions et parcours individuels, le matériel, les uniformes, l'armement, les technologies et les techniques, la vie dans les tranchées et à l'arrière, les stratégies, les célébrités de passage, la vie de nos villages et de leurs habitants, les animaux, les arts... ainsi que l'histoire locale dans un cadre plus généralisé. Parcourez les pages de notre site relatif au futur Musée 14-18, abonnez vous à notre page Facebook, et venez nous voir quand ce sera possible, au musée, ou sur nos événements! nous vous tiendrons informé de nos avancées... A bientôt! 

"Ils ne vieilliront pas comme nous,
qui leur avons survécu.
Ils ne connaîtront jamais l'outrage
ni le poids des années.
Quand viendra l'heure du crépuscule
et celle de l'aurore,
nous nous souviendrons d'eux."

 

Acte du souvenir - extrait
du poème "Pour ceux et celles
morts au champ d'honneur"
- Laurence Binyon